La collecte des huiles alimentaires usagées (HAU) permet de les transformer en biocarburant ou en biocombustible. Classées déchets, elles redeviennent alors une nouvelle ressource pouvant remplacer les énergies fossiles, tel le pétrole. Cela signifie que les huiles utilisées devront être portées en déchetterie et ne devront plus être déversées dans les réseaux d’eau. Toutefois, il est à rappeler que seulement 5 % des huiles alimentaires usagées sont revalorisées. Le gisement en France étant de 66 millions de litres d’huile, chaque habitant en fournit en moyenne 1 litre par an. La Baraque à huile a pour raison d’être d’optimiser cette collecte, et surtout de donner une seconde vie à ces déchets, dans le but de multiplier ce taux à trois ou quatre fois plus.
La démarche entreprise pour la collecte des HAU
Il faut noter que le Syndicat intercommunal du Bréda et de la Combe de Savoie (Sibrecsa) s’occupe de la collecte ainsi que du traitement des huiles usagées des ménages sur son territoire. La collecte des HAU n’est malheureusement pas encore structurée auprès des professionnels de l’hôtellerie ou de la restauration et d’autres professionnels œuvrant dans d’autres domaines d’activités. Comme le taux obtenu est resté très faible, le syndicat a alors rejoint La Baraque à huile.
En effet, La Baraque à huile est la solution incontournable pour parvenir à l’objectif. Deux leviers d’actions sont ainsi en place. La première consiste à inciter les ménages à porter les huiles usagées en déchetterie. La seconde est la mise à disposition de moyens pratiques qui pousseront chaque ménage à avoir l’initiative d’apporter lui-même les HUA.
L’huile de friture : une huile concernée
L’huile de cuisson utilisée dans le foyer n’est pas consommée en totalité. Le reste constitue un déchet, car il n’est plus réutilisable. Comme c’est un déchet naturel, cela représente une bonne ressource. Jeter celui-ci n’apportera d’ailleurs que des conséquences néfastes pour l’environnement. C’est pourquoi il est recommandé de collecter l’huile de friture et de les revaloriser. Une réglementation est créée en rapport au processus.
Bien que l’huile de friture soit un déchet naturel, elle nuit à l’environnement. Elle ne se dissout pas, même dans l’eau, et forme alors une couche graisseuse sur la surface du liquide, stoppant la circulation de l’air, donc de l’oxygène. De nombreuses conséquences sont constatées : en versant l’huile de friture dans les réseaux d’eau, les canalisations sont bouchées. Si elles parviennent à atteindre les cours d’eau, la biodiversité est inévitablement polluée. Les stations d’épuration subissent aussi des problèmes. Tout cela indique qu’au lieu de jeter l’huile de friture, il faut la recycler.
Ce qu’en dit la législation
Les huiles usagées alimentaires doivent être triées, puis confiées à un professionnel dans le cas où la consommation excède les 60 litres par an. Après la collecte et le recyclage, les huiles sont utilisées pour alimenter des systèmes de chauffage. La législation interdit l’utilisation de ces huiles sur les moteurs des véhicules.
Il est temps de découvrir plus en détail La Baraque à huile …